Chroniques 2018 Le diable s’habille en licorne de Stanislas Petrosky

“Jésus a prévenu ses disciples : Vous aussi allez connaître des tempêtes, vous allez en chier grave les mecs !”… Autrement dit Requiem est de retour pour une troisième aventure dans “Le Diable s’habille en licorne” de Stanislas Petrosky, paru ce jour aux éditions Lajouanie et disponible dès à présent dans toutes les bonnes librairies !
 
Le pitch : Les affaires reprennent pour Requiem qui est appelé à Dunkerque en plein Carnaval pour un cas d’envoûtement… S’il arrive trop tard pour sauver la malheureuse, force est de constater que cette dernière n’est pas plus possédée que ta belle-mère… Alors “le diable on oublie, mais une attaque de licornes, tu y crois ?”
 
“Attends-toi à quelque chose de dément, cette fois-ci, mes bloggeuses chéries on ne va plus les tenir.” L’auteur ne croyait pas si bien dire, puisque j’ai fait partie cette horde de lectrices délurées prêtes à tout pour se procurer son nouveau bébé, notamment à lui sauter dessus (en tout bien tout honneur bien sûr : ne va pas t’imaginer quoi que ce soit derrière ton écran, avec ton sourire salace et ton regard lubrique !) dès son arrivée au Salon du Livre de Nemours le 27 janvier dernier pour obtenir ledit Graal, dédicacé s’il vous plaît ! Non seulement j’ai fait partie de cette horde, mais j’ai même été la première, alors autant te dire cher lecteur que ce bouquin-là, je l’attendais, et son espérance de vie s’avérait diablement limitée au fin fond de ma PAL ! Cela étant dit, aujourd’hui c’est jour de sortie, alors “accroche-toi à ton string Lucette”, je revêts mon plus bel habit de licorne – Ah non, ça s’est Henri…! – pour te parler des dernières aventures de mon curé préféré !
 
Requiem, c’est Estéban Lehydeux, le prêtre exorciste le moins catholique et le plus irrévérencieux de sa génération… Euh, rectification : le moins catholique et le plus irrévérencieux tout court quand on y réfléchit… Il a sa propre conception de sa fonction… Aussi pieux qu’un lit de maison close, il porte un Desert Eagle pour t’évangéliser et conduit une Mustang pour prêcher la Bonne Parole… Et il en a, de bonnes paroles… Une verve du tonnerre (Non j’ai dit verve : VERVE ! Ne va pas changer la moindre lettre de ce mot, on ne joue pas au strip-Scrabble mais au Cluedo façon Tontons Flingueurs, petit cochon !) t’assurant de savoureuses répliques et autres délicieux jeux de mots pour des répliques mémorables… Tu vois Don Camillo ? Mixe-le avec San Antonio et ajoute-lui les dialogues d’Audiard, tu auras ton hôte, prêt à t’embarquer dans une folle aventure à laquelle tu ne t’attends décidément pas… Et puis tu comprendras que l’envoyé du Patron n’est pas là pour confesser les grenouilles de bénitier mais plutôt affoler les midinettes entre deux ou trois investigations sur les forces du Mal en action en terre Dunkerquoise…
Une investigation d’un genre inédit, que notre prêtre exorciste adoré s’apprête à mener tambour battant pour une troisième fois consécutive… Direction Dunkerque, son Carnaval, ses Catholiques, ses Licornes et ses macchabées qui s’empilent à vitesse grand V… Je ne t’en dirais pas beaucoup plus au niveau de l’intrigue, car Requiem te la racontera bien mieux que moi : Ce n’est d’ailleurs pas pour rien s’il t’interpelle à longueur de temps tout au long du bouquin, puisqu’il te la narre à toi cher lecteur, à toi et personne d’autre… Alors sois poli veux-tu, et lis-le attentivement je te prie, c’est trop prenant et palpitant pour envisager ne serait-ce qu’un instant d’abandonner ta lecture en cours… Car il t’emmène au vent le bougre, bien décidé à te purger ta soirée de toute autre activité… Alors tu lis, oui tu lis sans t’arrêter, tu t’éclates, tu te régales et tu ris malgré les cadavres et les sujets pourtant bien sérieux abordés au fil de ta lecture : C’est là tout le talent de l’énergumène dont tu adores la compagnie, alors un peu de passion je te prie ! Tu lis tellement vite et bien que l’aventure touche déjà à sa fin…
Alors oui, on a deviné qui était le salopard du bouquin… Normal me diras-tu, on n’a jamais pu l’encadrer tout au long de la lecture… Et qu’est-ce qu’on s’en fout après tout ? On a passé un excellent moment avec des licornes et cette plume décidément addictive… On n’a pas vu le temps passer tant le style est efficace et les chapitres suffisamment courts pour rythmer ta lecture comme jamais…
 
En bref, tu vas faire comme Monseigneur Gillio et te précipiter sur ce roman policier (mais pas que…) pour connaître toute l’histoire… Tu verras, Lajouanie a changé le titre (bien mieux d’ailleurs, je suis d’accord avec l’éditeur !) et “ça claque sa race”, je te le promets ! Et puis, avouons-le, quand l’auteur te susurre en notes de bas de page “Lectrice mon amour…” : Qui pourrait y résister ! Alors range ta pruderie ma chérie, et lis ce livre sans tarder !

Cette publication a un commentaire

  1. francoisedale@gmail.com

    je n'ai pas encore lu ce livre mais ,que ça donne envie de lire cette chronique ,à bientôt!

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