The place to read… Avec Julie Héraclès !

Toujours ravie de partir à la rencontre d’auteurs pour découvrir leur plume comme leur univers, je ne suis pas peu fière d’achever ce mois d’octobre en compagnie d’une charmante autrice que j’ai déjà eu la chance de croiser à plusieurs reprises ces dernières semaines et dont le premier roman s’est largement fait remarquer en cette rentrée ! J’ai donc le privilège et le plaisir de laisser la parole à Julie Héraclès, laquelle vous présente “Vous ne connaissez rien de moi“, paru le 23 août 2023 aux éditions JC Lattès.

Quelle autrice êtes-vous ? Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
J’ai 44 ans et, depuis très longtemps, j’avais ce désir enfoui d’écrire, un jour, un roman. En 2019, à la faveur d’un séjour de trois ans à La Réunion, j’ai enfin osé me lancer dans l’aventure de l’écriture.

Vous faites partie de cette rentrée littéraire en tant que primo-romancière : Qu’est-ce qui vous a poussée à prendre la plume ?
J’ai toujours aimé écrire. J’ai fait des études de lettres, j’ai été journaliste. Pendant dix ans, j’ai participé à des concours de nouvelles. Je rêvais d’écrire un roman mais je n’osais pas me lancer : sentiment de ne pas être à la hauteur, de ne pas avoir le temps. Et puis un jour, j’ai osé.

Un roman au titre remarquable : Qui en a eu l’idée ?
Le titre est en réalité la dernière phrase de mon roman. C’est mon éditrice qui me l’a suggéré.

Une histoire qui s’ancre dans l’Histoire : Pourquoi vous être orientée vers ce genre littéraire pour vous lancer dans l’aventure romanesque ?
Je souhaitais écrire un roman qui se passerait pendant l’Occupation. C’est une période trouble et complexe qui m’a toujours intéressée.

Que diriez-vous pour résumer votre livre ?
Mon livre est donc un roman inspiré de faits réels, dans lequel je raconte le parcours d’une jeune femme qui a collaboré pendant l’Occupation.

Un roman en lien avec une célèbre photo de Robert Capa : En quoi cette photo vous a-t-elle particulièrement inspirée ? Comment l’expliquez-vous ?
La photo de Robert Capa a été prise dans la ville dont je suis originaire, Chartres. Cette photo, je la connais depuis toujours, et elle m’a toujours interrogée.

La dimension historique entraîne nécessairement un travail documentaire en amont : Pourriez-vous nous en parler ?
Oui, j’ai effectué une recherche documentaire importante. Dans deux directions. D’abord pour connaître la vie de cette femme dans ses moindres détails. Je me suis notamment appuyée sur l’ouvrage historique de Gérard Leray et Philippe Frétigné « La tondue 1944-1947 ». Ensuite, j’ai effectué une recherche pour pouvoir retranscrire une époque. J’ai lu des romans écrits dans les années 1930 et 1940. J’ai également regardé des films.

Quelle part de réalité/fiction y a-t-il dans ce roman ? Pourquoi cette liberté ?
Je me suis inspirée d’une histoire réelle. Tous les éléments biographiques que l’on connaît de cette femme, je les ai conservés. Tout ce que l’histoire ne nous permet pas d’appréhender – les émotions du personnage, les événements de son enfance et de son adolescence, ses relations avec sa famille, etc. -, je les ai imaginés, en essayant d’être le plus plausible possible par rapport à l’époque, par rapport à cette femme. Il s’agit donc bien d’un roman.

Un roman déjà très remarqué depuis sa sortie : Cela n’engendre-t-il pas une certaine pression ?
Oui, je vis en ce moment un vrai tourbillon, mais c’est un tourbillon heureux ! Je suis ravie de rencontrer mes lecteurs, d’aller dans des salons, de faire des rencontres en librairie.

Votre roman vient de paraître mais avez-vous déjà une idée pour votre prochain roman ? Quels sont vos projets littéraires ?
Oui j’ai un projet qui n’est, pour le moment, qu’une idée que je dois creuser, explorer. J’ai hâte de me plonger dans celui-ci ! Mais pour le moment, je me consacre à mon livre actuel et aux différentes rencontres.

Un immense merci à Julie Héraclès qui a pris le temps de répondre à mes petites questions indiscrètes en dépit d’un planning surchargé ! Je ne doute pas que nous aurons l’occasion de nous recroiser à sur un salon du livre avant la fin de l’année : L’occasion d’échanger de nouveau avec elle sur son premier roman que je vous invite à découvrir à votre tour !

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