The place to read… Avec Zoé Brisby !

Mes petits Bookinautes adorés : Pour ce mois de décembre consacré aux lectures de Noël, j’ai voulu une Gazette qui lui ressemble, et bien évidemment des interviews qui le reflètent tout autant… Raison pour laquelle j’ai sollicité la charmante Zoé Brisby ! Autrice de “La fille qui n’aimait pas Noël“, excellente comédie parue l’an dernier aux éditions Michel Lafon et désormais disponible au Livre de poche, Zoé Brisby m’avait déjà accordé la faveur d’en parler à l’occasion d’un live en décembre 2022… Un an plus tard, il est temps d’approfondir plus encore notre échange, et je la remercie très chaleureusement d’avoir accepté de répondre à cette nouvelle série de questions : Belle rencontre et bonne lecture !

Quelle autrice es-tu ? Pourrais-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis romancière. J’aime toute la symbolique derrière ce mot : inventer un univers et des personnages pour qu’ensuite ils vivent dans l’esprit des lecteurs.

Une autrice en période de fêtes : Que représente Noël pour toi ? Comment le célèbres-tu ?
Noël est ma période préférée ! J’apprécie les décorations, les lumières, les musiques, les gourmandises… Tout parait plus joyeux et plus doux. Cette année, Noël sera encore plus spécial pour moi car il s’agira du premier de mon bébé.

Que dirais-tu pour décrire ta bibliographie et évoquer chacun de tes écrits ?
J’ai écrit des comédies – « L’habit ne fait pas le moineau », « Bons baisers de Copenhague », « Plus on est de fous… », « Les égarés », « La fille qui n’aimait pas Noël » – qui parlent de sujets de société, qui font rire et pleurer, avec des personnages drôles et terriblement attachants. Je pars de thèmes qui me tiennent à cœur (souvent difficiles) et je mets en scène des personnages. J’aime qu’il arrive des choses extraordinaires à des personnes ordinaires. Il y a une connexion forte entre les personnages et les lecteurs car ils nous ressemblent. Ils ont leurs forces et leurs faiblesses. Maxine, dans « L’habit ne fait pas le moineau », a tellement plu aux lecteurs (et à moi aussi !) qu’elle apparait en guest star dans toutes mes comédies.
Puis, avec « Les mauvaises épouses », je me suis appuyée sur ma formation d’historienne de l’art pour raconter une histoire plus sombre, plus intense mais toujours avec des personnages forts et attachants. L’histoire est basée sur un fait réel, la vie des femmes de scientifiques qui vivaient à quelques kilomètres à peine de la bombe atomique en 1952 à Las Vegas. Une sorte de Desperate Housewives dans les années 1950s.

Parmi tes romans… Une comédie de Noël : D’où t’est venue cette idée/envie ?
L’idée est venue d’une conversation avec Elsa Lafon (PDG des éditions Michel Lafon). Nous discutions de notre amour de Noël et puis, soudain, l’idée d’écrire une comédie de Noël. Un peu comme un défi. Mais aussi un vrai plaisir, celui de pouvoir se plonger à fond dans la magie de Noël.

Un roman qui prend place à Arnac la Poste, Capitale mondiale de Noël : Peux-tu nous conter la genèse de cette intrigue ?
J’ai vite eu l’idée de placer cette intrigue dans le milieu de l’édition. L’histoire d’un manuscrit refusé puis redécouvert, d’un écrivain mystère… Et puis, le village d’Arnac-la-Poste dont j’adore le nom ! De nombreux lecteurs croyaient qu’il n’existait pas. Mais si !
Je suis fan des films de Noël. J’ai voulu recréer cet univers magique, ce cocon dans lequel on aime se lover. Une lectrice m’a d’ailleurs écrit récemment que c’était la première fois qu’elle lisait un film de Noël… c’est exactement ça. 😊

Un roman original dans lequel on croise (notamment) Ben et et Laly : Peux-tu nous parler d’eux ?
La grande originalité vient du fait que le héros est un homme. C’est lui qui nous conte l’histoire. Ben est une sorte de anti-héros : il est timide, maladroit, n’a pas confiance en lui. Ce manuscrit déniché est pour lui la chance de montrer ce qu’il vaut. Cela va lui donner la force de s’affirmer.
Deuxième originalité : Laly n’aime pas Noël. Comme la plupart des personnes dans ce cas, en réalité elle n’aime plus Noël. Elle a vécu des événements difficiles qui lui ont fait perdre le goût de cette fête.
C’est Nicolas, le père de Laly et Père-Noël officiel d’Arnac-la-Poste, qui va les réunir.

Un récit plein de bons sentiments qui aborde des thématiques parfois plus sérieuses qu’il n’y paraît : Noël est-il un moment propice à transmettre de doux messages ? Était-ce là ton intention ?
Tous mes romans véhiculent des messages importants. Les comédies permettent d’aborder de manière douce des thèmes plus compliqués. La réflexion passe mieux ainsi. Et pour « Les mauvaises épouses », même si l’intrigue se passe dans le passé, les thématiques abordées sont, au final, très contemporaines. Dans « La fille qui n’aimait pas Noël », je parle de solitude, de manipulation, de perte de confiance et de trahison mais surtout de résilience, de bonté, d’amitié et d’amour.

Une histoire de Noël que tu as sans doute dû écrire à un tout autre moment de l’année : L’exercice se révèle-t-il alors plus difficile ?
J’ai écrit cette histoire en plein été ! J’ai pu profiter de Noël plus longtemps.

Une comédie de Noël unique parmi tes livres… Pour le moment ? En as-tu d’autres dans ta hotte littéraire ? Plus largement, quels sont désormais tes projets ?
Les lecteurs me réclament une autre comédie de Noël. Pourquoi pas ! J’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire et je suis vraiment heureuse que cette histoire fasse du bien à ceux qui la lisent (ceux qui aiment Noël et ceux qui n’aiment pas).
Mon prochain roman paraitra le 6 mars chez Albin Michel. Il sera dans la lignée des « Mauvaises épouses » : un fond historique méconnu, des femmes fortes, un univers très immersif et… Du glamour.

Autrice… Mais aussi lectrice : Quelle est ta lecture du moment ? Lis-tu également des comédies de Noël ?
Je n’avais jamais lu de comédie de Noël avant d’en écrire une ! Je suis plutôt inspirée par les films de Noël même si, avec mon bébé, j’avoue en avoir très peu vu cette année.
Je lis toujours deux romans en même temps. En ce moment je lis le dernier Harlan Coben « Sur tes traces » et « Les amants du Lutetia » d’Emilie Frèche.

Un petit mot pour la fin ?
J’espère que vous passerez tous de très belles fêtes de fin d’année, que vous serez entourés de joie et d’amour car c’est ce qui compte vraiment (ça et le chocolat bien sûr !)
Je vous attends à Arnac-la-Poste pour déguster un chocolat chaud banane en suivant la recette de Ben et pour participer au Marathon de Noël en compagnie de Laly.
Rendez-vous également le 6 mars pour le nouveau roman !

Un immense merci à Zoé Brisby pour ce bel échange autour de sa comédie de Noël que je vous invite à découvrir sans tarder si vous ne l’avez pas encore fait : “La fille qui n’aimait pas Noël” vous y attend de pied ferme pour un savoureux séjour à Arnac la Poste !

Laisser un commentaire