Mes amis, le temps passe décidément trop vite ! Voici déjà le troisième article de cette petit rubrique, une rubrique dont je ne suis pas peu fière, je dois bien vous l’avouer ! En effet, parce que j’ai rapidement découvert l’autoédition et ses courageux auteurs au début de mes folles tribulations blogulaires, il m’a toujours tenu à coeur de les soutenir et les défendre, de les promouvoir dans la mesure de mes possibilités tant j’ai déjà pu y dénicher de véritables pépites qu’il serait dommage de louper, tant j’ai déjà pu y croiser de véritables talents qu’il serait dommage d’ignorer…
Seulement je ne manque pas d’idées pour vous parler lectures de toutes les façons possibles, et mon organisation d’avant les vacances ne me permettaient plus de leur offrir la parole comme je le souhaitais… Alors ma petite cervelle s’est mise en action pour trouver une solution, celle de cette rubrique, qui a donc vu le jour à la rentrée… Et un jeudi s’il vous plaît, car il n’y a rien de tel que le #JeudiAutoEdition pour vous parler des auteurs autoédités !
Alors une nouvelle rubrique, c’est bien… Mais avec les ressources nécessaires pour l’alimenter : C’est mieux ! Je me suis donc mise en quête de la perle rare chaque semaine, chez les auteurs Indés et parmi leurs romans les plus précieux… Et chaque semaine j’ai eu le coup d’œil chanceux et le destin de mon côté, à n’en point douter !
Car voilà longtemps que je côtoie cet auteur sur les réseaux sociaux sans avoir eu l’occasion de lui parler… Une rencontre virtuelle que je dois à ce cher Jean-Paul, Livroriste de son état pour être au moins aussi passionné (si ce n’est plus !) que moi ! Je profitais donc d’un post sur lequel j’étais identifiée pour le contacter et lui proposer de participer à cette folle aventure… Sa réponse ne se fit pas attendre et c’est avec plaisir que je le vis accepter de répondre à ma petite série de questions indiscrètes ! Mes amis, c‘est donc à Ludovic Metzker et son dernier roman intitulé “Le mur du temps” que revient la tâche de succéder à Audrey Lucido et Aurélie Tramier !
Trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse rencontrer celui-ci : Bonne lecture !
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Ludovic Metzker. J’ai été, durant plusieurs années, responsable commercial/responsable de collections dans le commerce du prêt-à-porter femme. J’ai bossé pour une enseigne réputée dans le bricolage et dans la bureautique. Je suis un passionné amateur d’histoire, de contes et légendes, de voyages, cinéma…
D’où t’es venue l’envie d’écrire ?
Suite à ma découverte de grands auteurs comme Bernard Cornwell pour “La saga du roi Arthur” en trois tomes, Alexandre Dumas et “Le comte de Monte-Cristo“, puis mon préféré de tous : Boris Vian ! Le premier m’a fait prendre conscience qu’il ne faut pas s’arrêter à la longueur d’un livre dès lors qu’une histoire se veut passionnante. Dumas pour son art de raconter une histoire sans insister lourdement sur les détails qui cassent un rythme, et Boris Vian parce que… Je suis “amoureux” de ce génie et qu’avec lui, j’ai compris qu’il était possible de parler “simplement”, d’être parfois un peu vulgaire et d’avoir cette magie des mots.
Ce sont les trois responsables de mon envie d’écrire. Alors attention : je suis un amoureux de ces auteurs, mais en aucun cas je ne les égalerai, soyons précis à ce sujet et puis : On ne remplace pas Vian !
Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Je me souviens qu’un scientifique avait dit, un jour, que mère Nature était une source inépuisable d’inspiration à la fois en robotique, militaire ou en médecine. Il suffisait d’observer avec attention les animaux, les fleurs, et d’analyser le fonctionnement pour créer un objet ou concevoir un médicament. Il suffit d’observer, en silence, la Vie, les gens, cette chose invisible qui gravite autour de nous. Un sage disait que nous apprenons en nous taisant. Finalement, il avait raison puisqu’il suffit d’écouter en plus d’observer. Une fille a une peine de cœur ? Un jeune homme vient d’avoir son bac ? Des discussions dans un bus ou dans un bar, et voilà qu’on peut imaginer la vie de ces gens à notre guise, puisque la fiction permet d’aller au-delà ! On observe, on écoute… Et on invente la vie des gens !
Peux-tu nous parler de tes romans ?
Depuis 2013, j’ai écrit plusieurs titres, dont la saga “Et si demain n’existait plus ?” qui se veut un mélange de post-apocalyptique/horreur sans aucun dialogue. Tu trouveras aussi la saga “L’homme sans nom“, un mélange qui oscille entre un Doctor Who à la française et un Code Quantum avec un concept bien précis puisque la saga est construite comme une série télévisée et plusieurs arcs narratifs assez complexes.
Je pourrais aussi te parler de “Morphéa” : une histoire plus “jeunesse” qui mélange les contes de notre enfance à un univers de “merveilleux” et du Fantastique. “Morphéa” est mon livre “chouchou”.
Enfin, tu as mon dernier livre “Le mur du temps” qui trouve son public progressivement et qui plait énormément de par son concept : du Fantastique, une fiction, et surtout la vraie vie d’une partie de ma famille dont mon grand-père paternel, victime de la Shoah.
Quasiment tous mes livres ont une touche plus ou moins prononcée de Fantastique tout en gardant l’objectif de raconter une histoire qui tente de sortir de l’ordinaire.
Pourquoi t’être lancé dans l’autoédition ?
Nous n’allons pas nous mentir. Pour le moment, je ne suis pas du tout connu et les éditeurs veulent quelqu’un, en règle générale, qui va pouvoir se “vendre” de lui-même ! Un nom, une réputation ou des connaissances permettent d’accéder plus facilement à l’antre des éditeurs. Je ne désespère pas. Juste qu’il me faut plus travailler qu’un autre auteur ! Moins présent sur les réseaux sociaux, mais un boulot monstre car des idées qui ne cessent de jaillir.
Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que dirais-tu pour les convaincre de te lire ?
Je peux comprendre qu’ils aient un peu peur de se lancer, mais j’ai envie de leur dire qu’ils loupent de sacrées pépites. Certains de mes confrères sont vraiment au top. Ce qui me peine, c’est d’entendre que ,si un livre n’est pas bon, il en résulte que cela provient du fait qu’il a été écrit par un “autoédité”, comme si c’était honteux. Pourtant, je puis l’assurer, de grands noms écrivent parfois des livres… douteux ! Les deux mondes devraient se compléter, en finalité.
D’autres projets littéraires sont-ils en préparation ?
J’aime écrire. J’aime aussi inventer des histoires. A ce jour, je dois avoir un dossier qui en contient 25, dont cinq qui devraient voir le jour, très prochainement. Avec mon équipe de Bêta-lecture, nous sélectionnons les futures histoires : nous testons une “nouvelle” auprès de lecteur-tests et, une fois que celle-ci est validée, je continue l’écriture afin d’en faire un livre.
2018 / 2019 : John, Katia, Rocco et Mimi… Les futurs héros de mes prochaines sorties !
Un petit mot pour la fin ?
Tout d’abord, merci à toi pour cette interview. Merci aux lectrices qui me suivent depuis le début. Merci à ceux qui entrent dans la danse et découvrent mes nombreux écrits. L’aventure a débuté en 2013 suite au pari d’un ami, et elle ne fait que commencer… A ceux qui hésitent encore à me lire, vous trouverez forcément une histoire plaisante !
C’est sur cette conclusion pleine d’enthousiasme que nous nous quittons mes chers petits ! J’espère vous avoir procuré l’envie de découvrir cet auteur fort sympathique et son impressionnante bibliographie, à commencer par exemple par son petit dernier intitulé “Le mur du temps“, que j’ai pour ma part dévoré tant il est captivant, et dont vous trouverez ma chronique ICI pour plus de renseignements ! Encore une fois je le remercie vivement d’avoir pris le temps de répondre à mes questions, me permettant ainsi de vous le faire découvrir autrement ! Je vous souhaite une belle journée, et vous dis à tout bientôt pour de nouvelles aventures… Littéraires à coup sûr !